Urops s’engage dans la lutte contre la surconsommation et le mauvais usage des antibiotiques. Après une généralisation menée sur l’ensemble de la Métropole, Urops déploie Epid’Météo dans les départements d'Outre-mer pour vous informer sur l'antibiorésistance.
Vous avez la possibilité de vous inscrire gratuitement à notre bulletin hebdomadaire de la où des régions qui vous intéresse(nt) ce qui vous permettra de suivre l'évolution des affections respiratoires ou digestives qui, a priori, ne nécessitent pas la prise d'antibiotiques.
Chaque mardi, grâce au bulletin de votre région, suivez l'évolution locale des affections respiratoires et digestives qui, a priori, ne nécessitent pas la prise d'antibiotiques.
L’hiver en cours a été marqué par une forte épidémie de grippe. Dans le même temps, on a vu augmenter le nombre de cas d'infections graves et de méningites à méningocoque, en particulier chez des enfants ou de jeunes adultes, avec des décès parmi ces cas. Les autorités de santé rapportent ainsi 90 cas de méningite pour le seul mois de janvier.
Cette augmentation du nombre de cas de méningite au cours d’une épidémie de grippe est un phénomène connu depuis longtemps ; plusieurs études ont ainsi montré la relation temporelle entre les épidémies de grippe et les infections à méningocoque, les infections grippales augmentant leur risque de survenue.
La vaccination méningococcique protège des formes graves d’infection à méningocoque. Et les recommandations vaccinales ont récemment évolué pour mieux protéger enfants et jeunes adultes :
Ces vaccinations sont prises en charge à 65% par l’Assurance Maladie. Le montant restant à charge est généralement remboursé par les complémentaires santé. Les vaccinations peuvent être dispensées gratuitement dans les centres de vaccination publics et les centres de protection maternelle et infantile (PMI).
En résumé, les tout-petits sont désormais obligatoirement protégés, mais il est important et simple de protéger les adolescents (11-24 ans) : 1 seule dose de vaccin que l’on peut faire chez le médecin mais aussi, directement à la pharmacie ou chez une infirmière.
L'inquiétude nous pousse parfois à demander au médecin de prescrire des antibiotiques à notre enfant. Quand ce n'est pas utile, en croyant bien faire, on lui rend un bien mauvais service. Les antibiotiques, ce n'est pas anecdotique.